Profanation du Cimetière de Bône

Bonjour

Jointes une trentaine de photos parmi les centaines prises récemment par un ami, enfant de Bône, tout récemment. Une catastrophe.
Le constat est terrible, affligeant, mais lui comme d’autres et moi-même, refusons de rester bras ballants, inactifs.
Il s’est fait entendre, euphémisme, et nous mettons en place des stratégies, des actions pertinentes, réfléchies, en soutien à Annaba.
« Intelligemment » car il s‘agit d’être efficaces avec celles et ceux qui sur place sont à nos côtés, pas de susciter par des réactions hostiles et intempestives médiatisée dans un contexte actuellement délétère qui ne nous aide pas, tant au niveau national qu’international, des retours qui nous seraient préjudiciables. Mais, pour ce qui en est d’être aidé, force est de constater que l’on en se bouscule pas au portillon pour ce faire…
Et puis, telle n’est pas notre volonté. La seule qui nous guide est celle d’agir durablement. Ce qui est d’évidence loin d’être gagné.
Ce qui n’empêche nullement de dire les choses, de faire part de notre tristesse, de notre colère, mais à des fins utiles pour le devenir de notre cimetière.

Plus nombreux, unis, nous serons, plus forts nous serons également.
Pour ma part, même si je devais être seul, j’agirai tout de même.

825 tombe ont été outragées. Le consulat en a fait fermer 160, l’APC quelques unes sans que je n’ai réussi à savoir combien, lesquelles, dans quels secteurs et sur la base de quels critères.

Je compte, manches retroussées pour œuvrer sur place, m’y rendre en septembre 2024 en fonction de ce que sera le monde alors !
Je me tiens à votre disposition.

Très respectueusement

Eric Wagner